Plat culte adoré des Français, le couscous n’échappe pas aux pièges industriels : cette marque est à éviter absolument.
Quand la tradition est sacrifiée pour gagner du temps, le goût et la qualité trinquent. Le couscous a ce pouvoir rare de fédérer tout le monde autour d’une table. Chacun a sa version préférée, mais tous s’accordent sur une chose : c’est un plat qui sent bon la générosité. Sauf que, derrière certains emballages colorés en supermarché, il y a parfois de quoi grimacer. Le magazine 60 millions de consommateurs a mené l’enquête, et une marque de couscous qui se distingue par sa médiocrité est à éviter.
La tradition écrasée sous les additifs et le sel
C’est fou ce qu’un plat peut perdre quand il passe entre les mains de l’industrie agroalimentaire. Prenez le couscous. À l’origine, c’est un monument de patience, de gestes précis, de saveurs équilibrées. Mais en version toute prête ? On découvre un monde où le goût est secondaire, noyé sous les correcteurs, les épaississants et un taux de sel qui frôle l’absurde.
Parmi les quinze références testées par 60 millions de consommateurs, une est tombée tout en bas du classement : le couscous royal poulet merguez de chez Casino. Note obtenue : 10,5 sur 20. Bien évidemment, c’est une marque de couscous à éviter. Et pas juste parce que le goût laisse à désirer.
Le vrai souci, c’est la composition. Une seule portion contient déjà plus de la moitié de l’apport maximal recommandé en sel. Résultat : un plat qui tape fort sur la santé cardiovasculaire. À cela s’ajoutent des additifs en pagaille, dont certains épaississants qui ne devraient pas se retrouver à cette dose dans une assiette censée être familiale. Et la viande ? Autant chercher une merguez dans un océan de semoule. Ce couscous dit « royal » n’en a que le nom. Il est triste, terne, presque bâclé.
Comment bien choisir son couscous en supermarché ?
L’argument de la praticité revient souvent. Pas le temps de cuisiner, envie de manger chaud rapidement, besoin de dépanner un soir de flemme… On comprend. Mais ça ne justifie pas tout. Il existe des plats préparés corrects, pensés pour respecter un minimum le produit d’origine. Ce n’est pas une utopie. C’est juste une question de choix.
Toutes les marques ne tombent pas dans le piège du goût sacrifié au profit de la rentabilité. Certaines proposent des recettes équilibrées, avec peu d’additifs, une quantité de sel raisonnable et une vraie consistance. Il suffit de jeter un œil aux étiquettes pour éviter les pièges les plus grossiers. Et surtout, de garder en tête qu’une marque de couscous à éviter aujourd’hui, c’est un signal d’alarme pour repenser nos achats.
Quand on tombe sur un plat aussi bâclé que celui testé par 60 millions de consommateurs, on comprend vite qu’il vaut mieux cuisiner soi-même, même si c’est juste une semoule vapeur à laquelle on ajoute quelques légumes rôtis ou un peu de viande bien assaisonnée. Ce n’est pas forcément long, mais c’est mille fois meilleur. Et ça, votre palais comme votre corps vous diront merci.
L’idée n’est pas de bannir tous les plats tout prêts, juste d’être un peu plus exigeant. De ne pas avaler sans réfléchir. De savoir qu’il y a des produits à fuir, parce qu’ils ne méritent pas leur place sur nos étagères, encore moins dans nos assiettes. La marque de couscous à éviter, dans ce cas précis, illustre à quel point on peut tomber très bas pour aller très vite.
