Le grand patron des supermarchés Leclerc annonce une très mauvaise nouvelle aux Français pour 2025, ne vous attendez pas à une baisse des prix

Les clients de l’enseigne ne s’y attendaient pas, à cette décision choc.

Le patron de Leclerc vient de lâcher une nouvelle sur l’inflation qui risque de faire grincer des dents les Français en 2025. On vous dit tout.

Les prix explosent, les salaires stagnent, les caddies se vident plus vite que les comptes bancaires. Dans ce contexte, certains espèrent encore un retour à la normale. Une accalmie, même légère. Un petit répit. Mais Michel-Édouard Leclerc vient de jeter un froid. L’homme fort de la grande distribution ne vend pas de rêve. Il annonce clairement la couleur pour l’année à venir. Et autant le dire tout de suite : l’espoir d’une baisse notable des prix en grande surface peut être rangé au placard. Avec ses déclarations récentes, le message est limpide : l’inflation sera bel et bien présente chez Leclerc en 2025, c’est le dossier qui fâche.

Pas de retour en arrière : les prix actuels sont là pour rester

Michel-Édouard Leclerc n’a pas tourné autour du pot. Lors d’une interview au micro du Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat, il a mis les pieds dans le plat. Ce que les Français ont payé ces trois dernières années ne disparaîtra pas d’un coup de baguette magique. Il n’y aura pas de soldes surprises sur le ticket de caisse. « Toute l’inflation est dans la poche de quelqu’un », lâche-t-il, sans détour. Entendez : industriels, fournisseurs, logistique, investissements. L’argent ne s’est pas évaporé, il a circulé. Et il ne reviendra pas sous forme de ristournes généreuses.

Le ton est posé, mais le constat est brutal. Pas de « bonus de -30 % » à espérer. Ce qu’on vit maintenant, c’est une nouvelle normalité. Les marges sont plus minces, les hausses sont intégrées, et personne ne semble prêt à faire marche arrière. Une économie stabilisée… mais sur un sommet de prix.

Et même si les équipes Leclerc partent à la chasse aux remises dans certains secteurs où les hausses ont été spectaculaires, rien ne garantit que ça se traduira par une baisse visible pour le consommateur. Les négociations sont rudes, les fournisseurs annoncent déjà des tarifs à la hausse. Et l’enseigne, malgré sa réputation de distributeur combatif sur les prix, sait que ses marges de manœuvre sont limitées.

Inflation 2025 : fiscalité en embuscade, taxes qui grimpent

Comme si ça ne suffisait pas, une autre mauvaise nouvelle se profile pour les mois à venir : la hausse de la taxe soda. Prévue pour janvier 2025, elle va faire mal, très mal. Et Michel-Édouard Leclerc ne cache pas sa colère. Selon lui, cette taxe est un prétexte budgétaire, rien de plus. L’argument santé ? Il n’y croit pas une seconde. Il accuse l’État de vouloir boucher les trous, pas de protéger les citoyens. Et ce genre de mesure, clame-t-il, ne fait qu’ajouter de la pression sur des consommateurs déjà étranglés.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : pour les boissons peu sucrées, la taxe passe de 3,79 euros à 4 euros. Pour les plus chargées, c’est une envolée de 17,70 à 35 euros par hectolitre. Une flambée. Et une chose est sûre : ce surcoût ne sera pas absorbé par les distributeurs. Il sera, comme toujours, répercuté en rayon. Une mauvaise nouvelle de plus pour les clients de Leclerc en 2025.

Le président de l’enseigne ne mâche pas ses mots : il qualifie cette mesure de « baratin ». Il dit vouloir lutter contre l’obésité, oui. Mais pas de cette manière. Pas avec des taxes qui finissent noyées dans le budget général. Pas avec des décisions qui frappent encore une fois ceux qui comptent chaque euro.

Le mirage de la « reprise » et la réalité du terrain

Le problème, c’est qu’une partie de la population a encore l’espoir que les prix d’avant reviendront. Mais c’est un mirage. Le patron de Leclerc le répète sans détour : il n’y aura pas de retour en arrière. L’inflation n’est pas une parenthèse. Elle a redessiné le paysage. Ce qu’on paie aujourd’hui pour remplir son frigo reflète une chaîne de valeur profondément transformée. Énergie, matières premières, transport, salaires… Tout a été impacté. Et rien ne revient en arrière.

Ce qui se dessine pour l’inflation 2025, ce n’est pas un scénario de soulagement, c’est une gestion de crise qui s’éternise, selon le boss de Leclerc. Une guerre d’usure entre consommateurs et prix qui grimpent. Une tension permanente entre les attentes des clients et les réalités économiques.

Même avec les meilleures intentions du monde, Michel-Édouard Leclerc ne peut pas faire de miracles. Il pourra batailler pour limiter la casse, jouer sur quelques ajustements ici ou là. Mais l’idée d’un ticket de caisse qui fond, d’un panier qui redevient accessible comme en 2019… il faut s’en détacher.

Et c’est peut-être ça, la leçon la plus dure à entendre. Non pas que tout soit fichu, mais que le cadre de référence a changé définitivement. Les repères qu’on avait sur les prix, la consommation, le pouvoir d’achat… tout a basculé. Ce qu’on croyait temporaire est devenu structurel. Et la suite, elle se jouera entre résistance, adaptation… et résignation.

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