Après la fin de l’abattement fiscal, une autre très grosse mauvaise nouvelle guette les pensions de retraite

La fin de l’abattement fiscal a fragilisé les retraités. Mais une nouvelle menace financière se profile à l’horizon.

Ça commence fort pour nos aînés : l’abattement fiscal s’efface, et voilà qu’on leur annonce une mauvaise nouvelle sur leur pension de retraite. Les visages se ferment, le portefeuille se serre un peu plus, et l’inquiétude monte. Avec toutes ces réformes qui tombent les unes après les autres, on se demande comment continuer à rêver de projets sans voir son quotidien grevé. Anticiper devient presque un exercice de funambule, entre calculs de budget et espoirs de stabilité.

C’est le genre de phrase qui passe presque inaperçue, mais qui fait froid dans le dos quand on la lit entre les lignes. « Tout est sur la table. » C’est ce qu’a déclaré, très calmement, la ministre des Comptes publics. Rien d’extraordinaire à première vue. Et pourtant. Derrière ces mots, il y a peut-être une mauvaise nouvelle sur les pensions de retraite qui se prépare. Une de plus. Et cette fois, ce ne sont pas seulement les retraités aisés ou les avantages spécifiques qui sont visés. Non. L’idée serait d’enlever un petit morceau à tout le monde. Même aux petites retraites. Ce petit morceau, ce serait tout simplement… l’augmentation annuelle. Celle qu’on attend chaque mois de janvier, calée sur l’inflation. Et qui pourrait, en 2026, ne pas arriver du tout.

Une année sans revalorisation : la mauvaise nouvelle sur les pensions de retraite qui agace

Le concept est assez simple, presque brutal dans sa clarté : une « année blanche ». Autrement dit, le 1er janvier 2026, pas de hausse des pensions de base. Pas un centime de plus, malgré la hausse des prix. Si l’inflation reste autour de 1,4 %, comme prévu, ce n’est pas grand-chose sur le papier. Une pension de base de 800 euros, par exemple, aurait dû grimper d’un peu plus de 11 euros par mois. Rien qui change la vie, mais toujours ça de pris. Sauf que si l’augmentation est annulée, ce sont environ 134 euros qui s’envolent sur l’année. Et quand on additionne cela sur l’ensemble des retraités, on arrive à une économie d’État estimée à 4 milliards d’euros. Une goutte d’eau pour les comptes publics, mais un effort bien réel pour les personnes concernées.

Et elles sont nombreuses. Cette mauvaise nouvelle sur les pensions de retraite ne ferait pas de distinctions. Peu importe que vous touchiez une retraite de cadre ou de salarié modeste, vous seriez concerné. Seule petite nuance : les anciens du privé, qui touchent un complément via l’Agirc-Arrco, pourraient échapper au gel. Car cet organisme n’est pas public. Les pensions complémentaires du privé, gérées par les partenaires sociaux, ne seraient pas soumises à la même logique. On pourrait donc voir une situation étrange : les salariés retraités du privé protégés, tandis que les anciens fonctionnaires ou travailleurs indépendants feraient les frais de cette année blanche.

Un terrain déjà connu, mais toujours glissant

Ce ne serait pas une première. Le gel des pensions, on l’a déjà vu. 2014, 2016, 2018… à chaque fois, c’était pour grapiller quelques marges dans des périodes tendues. Ce qui change aujourd’hui, c’est peut-être le contexte politique. Moins d’inflation, certes, mais aussi moins de patience. L’ombre d’une nouvelle réforme des retraites plane toujours. Et pour beaucoup, ça commence à faire beaucoup. Il y a eu la réforme de l’âge légal, les suppressions d’avantages fiscaux, les hausses de CSG par le passé… Les retraités ont déjà payé leur part, diront certains.

Et puis il y a l’impact psychologique. Ce sentiment, chez beaucoup, d’avoir travaillé toute une vie pour des droits sans cesse revus à la baisse. D’avoir tenu la barque pendant des années, pour se retrouver aujourd’hui à gratter les centimes. Une augmentation de 11 euros par mois, ce n’est pas une fortune. Mais son absence est un message. Celui qu’on peut rogner, encore, sur les plus vieux, les plus discrets, ceux qui n’iront pas bloquer les rues. Une mauvaise nouvelle sur les pensions de retraite, ce n’est pas seulement une affaire de chiffres. C’est une question de respect.

Mauvaise nouvelle sur les pensions de retraite : rien n’est décidé, mais le signal est clair

Pour l’instant, c’est encore à l’état de piste. Rien n’est validé. Rien n’est annoncé. Et pourtant, les discussions existent. L’idée circule. Et si elle a été évoquée dans la presse, c’est qu’elle est sérieusement sur la table. Le gouvernement regarde, teste l’opinion, attend les réactions. Les syndicats, les partis politiques, les associations de retraités… chacun va devoir se positionner. La gauche et le Rassemblement national pourraient faire front commun sur ce point précis. Une alliance inattendue, mais pas impossible. De quoi bloquer la mesure ? Peut-être. Ou pas.

En attendant, les retraités sont encore une fois dans l’incertitude. Et l’incertitude, c’est ce qu’il y a de plus usant. Chaque automne devient une saison d’angoisse budgétaire. On scrute les annonces, on lit entre les lignes, on s’interroge. On tente de deviner où ça va tomber. Le problème, c’est que ça finit toujours par tomber quelque part. Et quand la mauvaise nouvelle sur les pensions de retraite arrive, elle le fait rarement en douceur.

Ce qui est sûr, c’est que le sujet ne va pas disparaître. Il va revenir. Encore. Parce que les caisses sont à sec et les arbitrages sont serrés. Car le vieillissement de la population devient, chaque année, un peu plus un sujet explosif. Et dans ce contexte, chaque centime compte. Pour l’État. Mais aussi pour les gens. Ceux qui comptent leur budget, leur chauffage, leurs courses, à quelques euros près. Alors on attend. On guette. On espère que la piste ne deviendra pas réalité. Mais on se prépare. Parce qu’on commence à bien les connaître, ces « pistes étudiées ». Elles finissent souvent par arriver à destination.

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