Pourquoi est-il urgent de désactiver le rond bleu Meta AI dans WhatsApp et comment procéder ?

Entre incompréhension des utilisateurs et inquiétude quant à la vie privée, il suscite déjà le débat.

Le nouveau bouton Meta AI, fraîchement débarqué sur WhatsApp, commence sérieusement à agacer ceux qui l’ont vu s’imposer.

Pourquoi ce cercle dérange-t-il autant ?

Il est arrivé sans prévenir, comme une mise à jour qu’on n’a pas demandée. Discret, mais omniprésent, le bouton rond bleu de Meta AI s’est installé sur WhatsApp, Instagram et d’autres applis du groupe, glissé juste là, dans un coin de votre écran. À peine visible, mais impossible à ignorer. Certains y voient une avancée technologique, d’autres une intrusion de plus dans leur espace numérique. Et, ils ne sont pas quelques-uns à lever les sourcils. Cette petite icône, censée vous aider, commence surtout à déranger.

Derrière ce cercle azuré se cache le nouveau bouton Meta AI, un assistant intégré capable de répondre à vos questions, de générer du contenu, de faire des suggestions dans les conversations ou même d’aller chercher des infos pour vous. L’outil est censé faciliter l’échange. Alléger les recherches. Vous rendre la vie plus simple. Mais beaucoup d’utilisateurs ne voient pas vraiment l’intérêt. Et surtout, ils n’apprécient pas qu’il soit là par défaut, sans qu’on leur demande leur avis. Sur WhatsApp, il apparaît dans la liste des discussions, comme s’il s’agissait d’un contact classique. Sauf que ce contact-là, on ne peut pas vraiment le supprimer. Pas de bouton « désactiver », pas de réglage dans les paramètres pour le faire disparaître. Il est là, et il reste. À moins de bricoler un peu.

Comment limiter l’impact du nouveau bouton de Meta AI ?

Si vous ne voulez plus voir ce rond bleu de Meta AI traîner dans vos conversations, vous pouvez au moins le masquer. Pas le désactiver, mais le mettre de côté. Sur Android, un appui long sur la discussion permet de l’archiver ou de la supprimer de la vue principale. Même chose sur iPhone : un simple glissement de doigt vers la gauche, et l’option « archiver » s’affiche. Ce n’est pas une suppression définitive, mais c’est déjà ça. Pour éviter toute interaction accidentelle, le plus simple reste de ne pas cliquer dessus, de ne pas mentionner @MetaAI dans les groupes, bref, de l’ignorer totalement. C’est une manière passive de dire non.

La méfiance autour du rond bleu de Meta AI ne vient pas de nulle part. Ce n’est pas qu’une question d’ergonomie. Beaucoup s’interrogent sur ce qui se cache derrière cette intégration massive. Meta affirme que le chiffrement de bout en bout protège vos messages de l’œil indiscret de l’IA. Mais personne ne sait vraiment ce que l’assistant enregistre. Ce qu’il garde. Ce qu’il apprend. Même les conversations ouvertes avec l’IA peuvent, théoriquement, alimenter ses modèles et affiner ses réponses futures. Et ça, beaucoup de gens le vivent comme une prise de contrôle silencieuse.

Ce flou alimente la défiance. Certains refusent catégoriquement de parler à une IA collée à leurs messageries privées. D’autres trouvent tout simplement inutile d’avoir un assistant virtuel quand on veut juste envoyer une photo de chat ou discuter entre amis. Ce nouveau bouton Meta AI a beau promettre efficacité et gain de temps, il symbolise aussi, pour beaucoup, une étape de plus dans la fusion entre vie privée et intelligence artificielle omniprésente. Une limite franchie sans prévenir, dans un coin de l’écran.

Ce qui agace, ce n’est pas seulement sa présence, mais le fait de ne pas avoir eu le choix. On l’a tous vu apparaître, ce rond bleu de Meta AI, comme s’il faisait déjà partie du décor. Et c’est bien ça le problème : quand la technologie s’impose, même de manière anodine, elle finit parfois par créer l’effet inverse de celui escompté.

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