La fraude au permis de conduire la plus incroyable vient d’être démasquée. Un automobiliste a roulé pendant 28 ans avec un permis annulé en 1997. Découvrez comment ce conducteur a échappé à la vigilance des autorités pendant près de trois décennies.
Croyez-le ou non, cet automobiliste a filé sous les radars pendant 28 années. Son jeu : faire comme si son permis existait toujours, alors qu’il était rayé des registres depuis 1997. Une histoire qui frôle l’incroyable, et qui illustre à quel point une fraude au permis peut passer inaperçue… jusqu’au jour où la chance tourne.
Quand la fraude au permis se joue des décennies
Un contrôle de routine, sans éclat. Les gendarmes du peloton motorisé de Tarare vérifient l’assurance du véhicule. Rien ne laissait supposer la suite. Le conducteur tend son permis avec l’air le plus naturel du monde. Un œil rapide sur le document, quelques secondes pour croiser les informations : le choc. Ce permis n’existe plus depuis vingt-huit ans. L’annulation date de 1997, pour conduite sous l’emprise de l’alcool. Au fil des ans, il a traversé les changements de présidents, les renforcements des contrôles routiers, les gains de sévérité dans la loi, tout en continuant de prendre le volant. Un exploit d’invisibilité hors du commun, un ruban de bitume tissé d’impunité. La fraude au permis n’a jamais semblé aussi littérale : un statut fantôme lié à la loi, mais une voiture bien réelle à conduire.
Une trajectoire hors normes
Imaginez : 1997, retrait du précieux sésame. L’obligation de renoncer aux virées sur route, la morale citoyenne imposée. Et pourtant, chaque matin, il remonte sur le siège du conducteur. Jamais pris, jamais inquiété. Des décennies entières où personne ne s’est méfié. On raconte que certains agents l’ont sûrement croisé sans le savoir, dans le bouchon du périph’ ou sur l’autoroute. Une simple bourde administrative ? Pas tout à fait. Plutôt un choix délibéré de défier la loi, avec l’assurance qu’aucune barrière ne se dresserait. Un mélange d’audace, d’inattention collective et d’un système parfois trop lourd pour traquer l’erreur. Malgré l’arsenal législatif contre la fraude, ce cas unique rappelle que les failles existent. Les radars, les contrôles d’alcoolémie, les relevés d’infractions : tout cela n’a pas suffi à stopper cette cavale immobile. Chaque fois que le compteur tournait, c’était une victoire de plus pour la ruse.
Le rendez-vous à la barre
Le vendredi 9 mai 2025, tout a basculé. L’homme intercepté, les gendarmes soulagés de lever le voile sur ce mirage. Il est plaqué contre la portière, menottes aux poignets, image qui tranche avec son invisibilité passée. Il devra bientôt expliquer son parcours devant un tribunal. Qu’attendre d’un procès qui porte l’étiquette de la plus longue fraude au permis jamais relevée ? Une sanction ferme, sans doute : amende, interdiction de repasser le permis, voire peine de prison avec sursis. À moins qu’un juge compatissant ne voie une simple coquetterie post-lycée, une tranche de vie où l’on repousse les limites.
D’autres automobilistes, pris pour une nuit, y ont laissé leur permis et leur réputation. Lui, il a accumulé 28 années de conduite « sous couverture ». Le système s’était fait berner, la machine judiciaire aura sa revanche. Pour l’opinion, c’est un coup de projecteur. Qui laissera se demander : combien d’autres continuent de rouler hors normes, dans l’ombre administrative ? Cette affaire rappelle que la route n’est pas une aventure solitaire, mais un univers où la sécurité collective reste primordiale. Même les plus malins finissent par se heurter au pare-brise de la réalité.
Au-delà du récit, il y a un message : la loi existe, pour tous. Une simple vérification bien menée suffit à démanteler un château de cartes vieux de trois décennies. Une leçon à retenir, autant qu’un récit spectaculaire. Pour les usagers de la route, un conseil : ne jamais croire que l’on peut éternellement passer entre les mailles du filet. Chaque contrôle compte, chaque document doit être en règle. Parce que la prochaine histoire de fraude au permis pourrait être la vôtre.