Le nouveau radar mobile à Marseille s’installe sur une route stratégique et déclenche déjà la polémique. Il est positionné sur un axe routier ultra-fréquenté, il flashera désormais les automobilistes dès 30 km/h. Une mesure qui divise les usagers et relance le débat sur la sécurité routière. Alors que certains y voient une manne financière pour la ville, d’autres dénoncent un piège à contraventions, entre nécessité sécuritaire et pression fiscale sur les conducteurs.
Vous venez de passer un été sur la route des Goudes, le cœur battant un peu plus vite en apercevant chaque virage serré. Sans prévenir, un nouveau radar mobile à Marseille s’est installé près de l’Escalette, prêt à traquer la moindre étourderie. Impossible de l’ignorer, il bouscule le quotidien des automobilistes qui pensaient échapper à tout contrôle sur cet axe devenu légendaire.
Nouveau radar mobile à Marseille : une présence qui surprend
Sur le site de Radars-Auto, la photo a circulé en rafale : un camion blanc s’arrête, un technicien descend, la machine prend vie. Quelques clics plus tard, le nouveau radar mobile à Marseille flashe les deux sens de circulation à 30 km/h. Les riverains, eux, découvrent l’appareil sans y avoir été préparés. Le comité d’intérêt de quartier des Goudes réclame des explications : « On aurait aimé être consultés pour choisir un emplacement plus judicieux », déplore son président. L’argument tient la route : ce point n’est pas le plus dangereux ni celui où les excès de vitesse sont les plus fréquents. Pourtant, la préfecture justifie son choix par la volonté d’apaiser le trafic et de prévenir les accidents. Une façon un peu brutale d’envoyer un message clair : ici, chacun ralentit, sous peine de recevoir une amende inattendue.
Un impact direct sur le trafic et la sécurité
Dès sa mise en service, le nouveau radar mobile à Marseille a joué son rôle de garde-fou. Les automobilistes prudentes sur le pied d’un cran. Les conducteurs habitués à foncer en été, attirés par une route sinueuse et panoramique, hésitent désormais à chatouiller l’aiguille du compteur. Pour certains, c’est une source de soulagement : moins de bousculades devant les cyclistes, moins d’embouteillages causés par un freinage intempestif. Pour d’autres, un sentiment d’irritation : l’appareil se déclenche trop souvent, attribuant des amendes pour quelques kilomètres de trop. Chacun jongle avec ses repères, recalibre son GPS mental et, au passage, modifie son rythme de balade. Le but reste atteint : réduire la vitesse, apaiser l’atmosphère et éviter le drame. Avec cette simple boîte installée sur un piédestal, la route des Goudes se mue en zone sous haute surveillance.
Une deuxième installation en préparation
À peine l’un est opérationnel que le suivant pointe le bout de son nez. Sur le chemin du Littoral, un autre nouveau radar mobile à Marseille s’apprête à prendre place. Dans le 16 ᵉ arrondissement, là où la vitesse peut grimper à 50 km/h, les promesses sont lourdes. On parle d’un point proche d’un ancien drame : en 2024, un accident avait coûté la vie à trois personnes. Une séquence tragique dont les images hantent encore les mémoires. Cette fois, l’appareil devrait freiner l’enthousiasme des chauffards, dissuader les rodéos urbains et sauver des vies. Les derniers mètres de cette route emblématique seront bientôt sous l’œil numérisé d’une lentille. D’ici là, chacun ajuste son allure, compte ses réflexes et repense ses itinéraires du dimanche.
En résumé, ces installations marquent un tournant dans la lutte contre la vitesse excessive à Marseille. Les habitants des Goudes et les usagers du littoral sud voient leur routine remise en question. Une petite boîte technologique peut parfois provoquer de grands remous. Vous qui roulez pour le plaisir, armez-vous de patience et d’un grand respect des limitations. Le nouveau radar mobile à Marseille est là pour durer, pour changer vos habitudes sans crier gare. Une mutation silencieuse, mais ô combien palpable, dans le paysage marseillais.