La défaite de Loïs Boisson face à Coco Gauff a laissé Patrick Mouratoglou sans illusion : l’écart était trop évident.
C’est un moment dont elle se souviendra longtemps. La défaite de Loïs Boisson face à Coco Gauff a laissé une empreinte nette sur les tribunes de Roland‑Garros. Sur la terrasse de France Télévisions, Patrick Mouratoglou s’est penché sur le match. Sans fioritures ni envolées lyriques, mais avec cette sincérité qu’on lui connaît.
La défaite de Loïs Boisson face à Coco Gauff : la supériorité était claire
À aucun instant, on n’a vraiment cru à un renversement. Coco a contrôlé presque chaque échange. Ce n’était pas une défaite surprise pour Loïs, c’était une confrontation contre une surdouée du circuit. À l’image du match précédent, on aurait pu espérer des instants de crispation, des ouvertures, une petite étincelle. Mais il manquait cette dimension. Selon Mouratoglou, la défaite de Loïs Boisson face à Coco Gauff tient aussi au style de Coco : plat, rapide, précis, très différent des joueuses qui frappent plus court. Loïs, elle, a eu tout le temps du monde, mais ça n’a pas suffi.
Le verdict est posé : la défaite de Loïs Boisson n’est pas un échec. C’est un enseignement. Mouratoglou le résume bien : ce parcours, tout ce qu’elle a accompli à Roland‑Garros, est remarquable. Il insiste : le chemin parcouru est exceptionnel, et loin d’être un point final, cela marque un nouveau commencement pour elle. Ce match, elle l’a vécu, elle a tenu tête et ça, c’est déjà une victoire en soi.
Apprendre sans s’effondrer
Une défaite pareille peut faire mal. Mais elle peut aussi être une révélation. Mouratoglou le voit comme une porte ouverte. Loïs n’a pas été étouffée ou débordée, loin de là. Alors que d’autres joueurs peuvent être mis K.O. par ce style de jeu, elle a tenu bon. Cet affrontement, même perdu, l’affermit. Elle comprend désormais que certains niveaux n’ont pas encore été atteints, mais qu’elle peut y accéder. Elle sait ce qu’il lui reste à travailler, à ajuster.
La défaite de Loïs Boisson face à Coco Gauff laisse un goût amer, oui. Mais aussi un parfum prometteur. Mouratoglou le dit : c’est le point de départ d’un long chemin. La vraie aventure commence maintenant. Le mental se renforce, la rigueur se construit, l’expérience s’amasse. Elle revient plus forte, plus lucide, consciente des défis à venir. Et c’est bien là que réside la beauté de tout ça : la défaite n’est pas une finale, c’est une pierre d’édifice.
Cette demi-finale, c’était un coup de tonnerre. Mais pas un coup fatal. Une défaite, certes, mais une étape indispensable pour la suite. Et pour ceux qui suivent, cette défaite de Loïs Boisson sonne comme un avertissement : elle est en marche. Et ça, c’est déjà un sacré message.