Après une collaboration stoppée d’un commun accord, Andy Murray balance avec humour sur le régime vegan de Djokovic : ça pique !
Ils formaient un duo inattendu, presque irréel, deux légendes que tout opposait, mais que le tennis avait réunies un instant : Andy Murray et Novak Djokovic. Et puis, comme une balle qui file un peu trop loin, la collaboration a pris fin, dans un mélange de respect, d’humour… et de pois chiches.
Murray et Djokovic, une alliance pleine de panache
On ne s’y attendait pas vraiment, à ce duo-là. Deux champions, deux styles, deux caractères. Murray et Djokovic n’avaient rien à prouver, ni à eux-mêmes ni au monde. Et pourtant, ils ont tenté le coup. L’un en reconversion d’expérience, l’autre en quête d’un second souffle. Murray, ce fin tacticien capable de lire un match comme un roman ouvert, s’est glissé dans le rôle de coach auprès d’un Djokovic au jeu millimétré, mais en perte de repères. L’expérience n’a pas duré, certes, mais elle a eu le mérite d’exister.
Le champion des 24 Grands Chelems l’a dit sans détour : « Ce n’était pas prévu pour durer ». Une série de tournois, une évaluation constante, presque un test de compatibilité. L’Australie, Indian Wells, Miami… puis un sentiment partagé que le fil entre eux avait donné tout ce qu’il pouvait donner. Pas de drame, pas de clash, juste deux grands noms du tennis qui ont su se dire que c’était fini, simplement. Et avec cette classe rare dans le monde du sport, ils ont tous les deux salué l’aventure. Un respect intact, un peu de recul, et un petit sourire au coin des lèvres quand on y repense. « Et on s’est mis d’accord sur cette séparation. Nous avons eu le sentiment que nous ne pouvions pas obtenir plus de ce duo sur le court. Mon respect envers Andy reste le même », a confié le Serbe.
Quand l’humour prend le relais sur les courts
Andy Murray, fidèle à lui-même, a su ponctuer la fin de cette collaboration avec une touche d’ironie bien sentie. Entre deux commentaires posés et sincères sur leur travail commun, il n’a pas résisté à glisser une vanne qui restera. Une pique, gentille, mais bien placée, sur un sujet presque inattendu : l’alimentation. Parce que oui, derrière les revers croisés et les services slicés, il y avait aussi la cantine. Et visiblement, la version végétalienne façon Djokovic n’a pas fait mouche auprès du Britannique.
« Une chose qui ne me manquera pas avec cette collaboration, c’est la nourriture. Il essayait toujours de me faire manger végétalien. Je ne veux pas de sandwichs sans rien dedans et de pois chiches à tous les repas », a-t-il balancé dans une interview, le regard pétillant, un peu moqueur, mais pas méchant. Une phrase qui résume bien leur dynamique. De l’admiration, de l’amitié, mais aussi des différences trop grandes pour construire un duo durable. Entre les routines d’entraînement et les discussions tactiques, Murray a surtout dû jongler avec un régime alimentaire qui ne lui parlait pas du tout. Et il l’a dit, sans filtre. Ce ton direct, un brin désabusé, c’est aussi pour ça qu’on l’aime.
Au fond, cette petite blague a détendu l’atmosphère. Elle a permis de raconter autre chose que les tableaux de performances et les classements ATP. Elle a humanisé leur relation, a offert une échappée dans leur quotidien. Et elle a prouvé que même entre deux superstars du sport mondial, les préférences culinaires peuvent créer un fossé, ou au moins quelques bons fous rires.
Mais le lien entre Andy Murray et Novak Djokovic laisse une trace. Ce n’était pas une épopée, pas une révolution, plutôt une parenthèse. Un de ces moments suspendus où l’histoire du tennis s’écrit autrement. Avec un peu moins de tension, un peu plus d’humain. Et si ça n’a pas duré, ça a au moins eu le mérite d’exister et de faire sourire.