Découvrez quel aliment une centenaire décédée à 117 ans savourait trois fois par jour, et ce qu’en disent des médecins

À 117 ans, elle emportait avec elle un microbiote exceptionnel, façonné par une habitude culinaire surprenante, révélée par la science.

À 117 ans, cette centenaire jurait qu’une habitude alimentaire simple tenait son secret pour sa longévité : les médecins confirment.

Dès qu’on découvre le lien entre microbiote exceptionnel et habitude alimentaire, on comprend que ce simple geste quotidien recèle un potentiel insoupçonné.

Maria Branyas Morera et son habitude alimentaire pour la longévité

Maria Branyas Morera, née aux États-Unis et installée en Espagne depuis plus d’un siècle, a franchi le cap des 117 ans et 168 jours. Son parcours intrigue les scientifiques : au-delà de ses gènes rares, ils pointent du doigt une habitude alimentaire qui aurait nourri un microbiote digne d’une personne de quatre-vingts ans.

Cette centenaire n’était pas juste une doyenne de l’humanité ; elle était un mystère vivant, un paradoxe biologique, un cas à part. Quand elle s’est éteinte en août 2024, les scientifiques s’y sont penchés comme sur un secret bien gardé. Ce n’était pas tant son passé, ni même son ADN qui intriguait, mais ce qui se passait dans ses intestins. Littéralement, son microbiote intestinal, finement influencé par une habitude alimentaire, faisait d’elle une sorte d’anomalie positive. Trois yaourts par jour. Pas plus, pas moins. Un rituel banal en apparence, mais qui ouvre aujourd’hui une piste sérieuse vers la compréhension du vieillissement en bonne santé.

Habitude alimentaire : un microbiote qui défie l’âge

Les chercheurs n’ont pas traîné. Quelques mois après sa disparition, une première étude a émergé, encore à l’état de prépublication, mais déjà beaucoup commentée. Ils ont comparé les données de Maria avec celles de personnes bien plus jeunes, mais aussi de son entourage géographique. Et ce qu’ils ont trouvé détonne : son organisme fonctionnait comme celui d’une femme de 100 ans. C’est-à-dire 17 années de « bonus biologique ». Des télomères étonnamment longs. Une inflammation généralement basse. Et surtout, un microbiote intestinal atypique, riche en bonnes bactéries, les fameuses Streptococcus thermophilus et Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus. Ces noms à rallonge ? On les trouve dans certains yaourts nature.

Pas de promesse magique ici. Plutôt une hypothèse sérieuse : cette habitude alimentaire pourrait être un levier discret, mais puissant, pour la longévité. Le lien entre microbiote, alimentation et santé n’est pas nouveau, mais Maria offre un cas d’école. Elle illustre, par l’expérience et non la théorie, qu’un petit geste quotidien peut peser lourd sur la durée. Son goût pour le régime méditerranéen, anti-inflammatoire par nature, renforce encore cette piste.

Le yaourt au quotidien : simple plaisir ou choix stratégique ?

Maria n’a jamais prétendu détenir une méthode. Elle disait simplement aimer les yaourts. Pas des versions sucrées ou trafiquées, mais des natures, sobres, authentiques. Ce choix, apparemment anodin, pourrait bien être l’illustration parfaite d’une meilleure habitude alimentaire pour la longévité. Ce qu’on ingère façonne en silence notre écosystème intestinal, qui, lui, répond par des signaux inflammatoires, des hormones, des équilibres subtils entre les bonnes et les mauvaises bactéries.

Les diététiciens, interrogés par Women’s Health, tempèrent l’enthousiasme. Ils rappellent que l’écosystème intestinal ne s’érige pas sur un seul pilier : génétique, activité physique, environnement social, tout entre en jeu. L’étude de Maria Branyas Morera ouvre une voie fascinante, mais la science doit maintenant valider ces données dans une revue à comité de lecture. En attendant, mieux vaut adopter quelques bonnes pratiques :

  • Choisir un yaourt nature, sans sucre ajouté ni arômes artificiels
  • Le consommer chaque jour, en accompagnement d’aliments riches en fibres
  • Maintenir une hygiène de vie active et diversifier son alimentation

À ce jour, les experts insistent sur quelques principes de base, simples et accessibles :

  • Privilégier les aliments fermentés naturels (comme le yaourt nature, la choucroute crue, le miso)
  • Éviter les produits ultra-transformés et les sucres ajoutés
  • Miser sur la variété et la saisonnalité
  • Favoriser les fibres (légumes, légumineuses, fruits, grains entiers)

Rien de révolutionnaire. Mais dans la régularité, le corps trouve un terrain fertile pour se renforcer. Adopter une habitude alimentaire pour la longévité, ce n’est pas s’imposer une discipline austère. C’est plutôt choisir, à chaque repas, de nourrir l’avenir. Comme Maria, sans en faire tout un discours, juste par goût, par instinct, ou par expérience.

Entre les gènes et l’assiette : un équilibre subtil

Bien sûr, tout ne tient pas dans une cuillère de yaourt. Les diététiciens le rappellent : les gènes jouent un rôle, tout comme l’activité physique, le sommeil, le lien social. Maria bougeait, discutait, profitait de ses journées avec une routine paisible et une attitude positive. Mais l’impact de l’alimentation reste un facteur modifiable, accessible à tous, et c’est ce qui le rend si précieux.

Ce qu’on retient de son parcours, c’est cette alchimie. Une vie simple, mais pas négligente. Des choix alimentaires cohérents avec une longue santé, sans obsession, mais avec une forme d’intuition. Maria n’a jamais cherché à vivre longtemps. Elle a juste bien vécu, longtemps. Et aujourd’hui, son microbiote raconte une histoire. Celle d’une femme qui, sans le savoir, a peut-être donné corps à l’idée que l’habitude alimentaire pour longévité n’est pas un mythe, mais une stratégie quotidienne, silencieuse et puissante.

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